Compte-rendu de ce pèlerinage — Diocèse de Blois

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Diocèse de Blois

Compte-rendu de ce pèlerinage

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Le 20 avril 2017 débarquent, en deux vagues successives, à Tel Aviv, 76 pèlerins du diocèse de Blois, foulard jaune de reconnaissance autour du cou, guidés par Mgr Batut et ses deux diacres Thierry Chevalier et Serge Boutron, accompagnés par le père Abbé de l’abbaye de Fontgombault.

Le 20 avril 2017 débarquent, en deux vagues successives, à Tel Aviv, 76 pèlerins du diocèse de Blois, foulard jaune de reconnaissance autour du cou, guidés par Mgr Batut et ses deux diacres Thierry Chevalier et Serge Boutron, accompagnés par le père Abbé de l’abbaye de Fontgombault. 

La première étape est la rencontre avec le désert, vu comme un sas où nous nous libérons de nos préoccupations habituelles pour faire le vide,  pour accueillir. Il s’agit bien de trouver Jésus totalement incarné dans son contexte historique ; Jésus, Dieu et Homme ; Jésus mort et ressuscité. Une première messe est célébrée, au pied d’un monastère trappiste,  sous le vol des avions israéliens de reconnaissance qui nous rappelle la situation politique tendue d’Israël.

Nous allons  revivre la vie terrestre de Jésus. D’abord Bethléem, étymologiquement : « la maison du pain », ce qui nous fait penser à l’Eucharistie. Nous nous recueillons à l’endroit marqué d’une croix où Jésus serait né et devant  la mangeoire qui l’aurait recueilli, prélude à l’eucharistie où il se donne à « manger ». Le sacrement de l’eucharistie sous-tend tout notre pèlerinage.

Nazareth sera une prochaine étape. La basilique de l’Annonciation recouvre la grotte qui aurait abrité la Sainte Famille à son retour d’Egypte. L’église  Saint-Joseph, toute proche, est bâtie sur la crypte qui aurait servi d’atelier de menuiserie à Joseph.  Il y a beaucoup de conditionnels dans les lieux visités. C’est l’occasion pour notre évêque de nous initier à la critique historique : il y a des lieux de mémoire où la tradition dit…., il y a des lieux où une grande probabilité existe que Jésus soit passé là et il y a ceux où cela est certain. Sans tomber dans le fétichisme ni le dolorisme, dans tous les cas, on se laisse imprégner par l’incarnation de Dieu.

Le lac de Tibériade et ses abords  sont  l’occasion d’entrer dans les mystères des miracles de Jésus. Mgr Batut, dans ses homélies quotidiennes et ses commentaires nombreux, nous donne des clés de lecture qui nous font découvrir que le miracle n’est pas toujours là où on l’attend habituellement. L’annonce de l’eucharistie est encore  mise en évidence (le vin de Cana, la fraction et multiplication des pains, etc..). Sur le lac nous mesurons concrètement  la foi des premiers disciples en leur maitre Jésus (Pêche miraculeuse, Pierre marchant sur l’eau).

Montée à Jérusalem. De Jéricho à Jérusalem, nous sommes vraiment montés (c’est bien une réalité) par un bout du chemin que Jésus a suivi dans le désert ; désert de la Quarantaine où le diable incite Jésus à « soupçonner » Dieu comme il l’a  fait avec Eve devant l’arbre du Bien et du Mal.  Jérusalem est un point culminant topographique, c’est aussi le point culminant de notre pèlerinage. Gethsémani, poignant cet instant où Jésus décide de suivre la volonté de son Père. Il aurait pu nous abandonner et retrouver sa place au ciel. Il décide finalement librement d’aller jusqu’au bout pour tous nous sauver. Poignant aussi ce sentiment d’abandon  qu’il ressenti devant le sommeil de ses disciples. Il faut entendre notre évêque  chanter seul dans l’église de Gethsémani : « ils m’ont a – aban – don –nné. » , puis le reniement de Pierre (nous avons pleuré avec lui), le chemin de croix sur les toits de la vielle ville, le sacrement du pardon miséricordieux transmis par l’évêque dans la confession et enfin la messe de la Résurrection célébrée dans l’église du Saint Sépulcre.

C’a y est, nous sommes ressuscités avec le Christ, nous sommes des hommes et des femmes NOUVEAUX, hérauts et témoins de la résurrection de notre Foi et notre Espérance. 

Ce Compte-rendu n’est qu’une infime partie de ce que nous avons vu, entendu, vécu, ressenti pendant une semaine. Le mieux serait  de s’inscrire à un prochain pèlerinage.

                                                                                                                             Bernard Malcor