Les prêtres — Secteur pastoral de Veuzain-sur-Loire Herbault

Les prêtres

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Curé Père Rodrigue BISSY

Portrait de Monsieur le Curé 

 

Monsieur l’abbé Rodrigue Marie-Eugène BISSY, 
Prêtre « fidei donum » du diocèse de Yopougon (Côte d’Ivoire). Curé du secteur pastoral de Veuzain-sur-Loire  Herbault


En 2016 lors de sa venue en France, le Père BISSY a d’abord été nommé vicaire de l’ensemble pastoral de la Vallée du Cosson avec le Père de VALLICOURT, alors curé de Huisseau-sur-Cosson. Puis, en septembre 2018, il est nommé curé du secteur pastoral d’Herbault-Onzain pour une période de trois années. 

Nous avons rencontré l’abbé Rodrigue BISSY et nous lui avons demandé ce qui le motivait face à un territoire avec 17 clochers. 

« Ce qui m’importe, c'est le bien de mes paroissiens. Leur vie de prière, leur vie de foi.
Bien sûr, il y a la réalité de la logique administrative d’une paroisse en Europe. En Afrique l’évangélisation est déjà faite. J’ai été curé pendant 6 ans à Jacqueville. J’y ai acquis l’expérience de la distance et la vie en communauté de prêtres à Sassako où j’ai été un an vicaire puis 4 années curé.
Arrivé en France, je fais d’abord la découverte de vivre seul sur un vaste territoire, puis celle du fonctionnement économique d’une paroisse française. C’est un défi pour moi. Et parallèlement je poursuis des études de théologie catéchétique à Paris à l’Institut catholique !
J’avoue que, au départ, j’ai un peu craqué ! Il y avait tout à mettre sur pied. Heureusement j’ai rencontré à Onzain, à Herbault, des paroissiens prêts à venir à mon secours. Il y avait tout à investir, à connaître ou à créer : l’Equipe d’animation pastorale, le Conseil pastoral, le Conseil économique, la préparation au mariage, l'équipe d’obsèques, le catéchisme, les liturgistes… La tâche était rude mais petit à petit la confiance s’est installée.
»


Gageons qu’après l’épreuve de la première année, puis celle du confinement-déconfinement, l’ancrage en pays de Chouzy, Herbault, et Onzain se solidifie de plus en plus.

 

Sylvain de La Tourrasse et Catherine Meyer