feuille d'annonce 18 Mars au 25 Mars 2018
Le mot du curé
HEUREUSE OBEISSANCE
« Le Christ (…) offrit, avec un grand cri et des larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait Le sauver de la mort, et Il fut exaucé » affirme l’épître aux Hébreux (5, 7 ; première lecture). Dieu a-t-Il sauvé Son Fils de la mort ? Oui, mais pas comme nous l’aurions peut-être imaginé ou comme nous aimerions être nous-mêmes sauvés de la mort… Dieu n’a pas épargné Son propre Fils (cf. Rm. 8, 32), Il ne lui a pas évité la mort : c’est au-delà de la mort – réellement subie – que le Père a sauvé Son Fils, par la résurrection. Celle-ci est devenue, depuis, notre propre Espérance, si nous acceptons de vivre notre mort avec le Christ et dans le Christ.
Comment faire ? La suite de la lecture nous l’indique : « Bien qu’Il soit le Fils, Il apprit par Ses souffrances l’obéissance et, conduit à Sa perfection, Il est devenu pour tous ceux qui Lui obéissent la cause du salut éternel » (He. 5, 8-9). Le Christ a toujours et parfaitement fait la volonté de Son Père, jusque dans le sacrifice de Lui-même pour nous obtenir le pardon des péchés. Il a expérimenté l’obéissance jusqu’au bout dans le renoncement à Lui-même en vue de notre salut, prenant le contre-pied d’Adam qui avait désobéi. Quel amour pour nous !
A notre tour, si nous obéissons au Seigneur Jésus, c’est-à-dire si nous L’accueillons réellement (et non théoriquement) comme notre Dieu et notre Sauveur, dans notre manière de vivre, s’Il est notre Maître quotidien, notre cœur sera ouvert à la Vie éternelle qu’Il désire nous donner. Obéissons au Christ et nous serons sauvés.
Abbé Benoît Lhomme Ducret
