Reprise des célébrations ce dimanche 24 mai — Diocèse de Blois

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Diocèse de Blois

Reprise des célébrations ce dimanche 24 mai

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Suite au décret ministériel autorisant la reprise des cultes

Ite missa est !

Une reprise dans la joie, des retrouvailles émouvantes et une grande attention aux contraintes sanitaires

Samedi 23 mai, tôt le matin, le décret ministériel autorisant la reprise des cultes publics ayant été publié, la Conférence des Évêques de France ayant donné ses directives, Mgr Batut adresse alors un message à tous les fidèles du diocèse de Blois et les invite à « sortir enfin de [leurs] cénacles » et « poussés par ce même Esprit, [à] être à son exemple porteurs de la Vie ».

Alors, dans toutes les paroisses et les communautés du diocèse, se sont mises en place les organisations nécessaires. Affichage des consignes, comptage des places dans les églises, marquage au sol pour les mouvements d’entrée, de sortie, de communion, installation des flacons et bouteilles de gel hydroalcoolique ... les prêtres, les membres des équipes liturgiques ici, les membres des EAP là, et les bonnes volontés disponibles n’ont pas chômé. L’après-midi avançant, les mails, les appels téléphoniques, les SMS, les messages sur les réseaux sociaux, et dans les boîtes aux lettres, ont permis de prévenir le plus de paroissiens qu’il était possible. Car la demande des fidèles était bien réelle, et cela s’est vu.

Pari gagné, opération « église ouverte » réussie

Retrouver « son » église, retrouver « son » curé et « sa communauté », retrouver le sacrement de l’Eucharistie, les abords des églises bruissent de bonne humeur, de rires. Dès samedi soir, pour les messes anticipées du dimanche, tous écoutent les consignes données : mouvement de quête remplacé par un panier placé au fond de l’église, masque obligatoire, pas de geste de paix, à la place un sourire, une inclinaison du buste. Les prêtres ont le souci de leurs paroissiens. Tous utilisent de façon systématique et répétée le gel hydroalcoolique désormais présent à l’autel. Et certains ont même pris soin, « pour rassurer ceux qui en ont besoin », de se laver ostensiblement les mains avant la prière eucharistique.

« Quelle joie de retrouver la communauté et de pouvoir célébrer devant eux, avec eux ! » confie un prêtre. « La messe à l’écran, ce n’est pas ça. Le lieu, l’église, me manquait » dit Sandrine, accompagnée de ses enfants Carla, 15 ans, et Tom, 10 ans, devant l’église de Contres. A Selommes, Elouan 15ans, et sa sœur Mervebie, 10 ans, regrettent « l’absence des chants mais, ajoutent-ils en souriant, on va s’y habituer ! », tandis que leurs parents complètent : « ne pas assister à la messe, c’était un gros manque ! »

Et c’est dans la joie que les premières messes ont été célébrées, avec ferveur, que ces « premières communions » ont été données, et reçues.

 « Nous sommes beaucoup plus nombreux que d’habitude » constate un paroissien à Onzain, « il faudra que cela soit le cas tous les dimanches ! ». Tandis qu’à Selommes, Clarisse et Gabriel accompagnés de trois de leurs enfants remarquent que seules quelques familles avec des petits manquent à l’appel. A Herbault, c’est presque le double que d’habitude, et déjà on compte les places pour la Pentecôte, sans oublier celles réservées pour les anges gardiens. À Mondoubleau, Éric et Bruno deux pères de famille se réjouissent : « on était une centaine, un bel effectif ! »

Et si on célébrait dehors se demande-ton ici et là ?  L’Esprit Saint ne souffle-t-Il pas où Il veut ? Aujourd’hui, on a besoin de voir, de sentir, de toucher : les efforts réalisés par tous, pour mettre en place les mesures sanitaires, apaisent les cœurs, fortifient les communautés, et les poussent à ouvrir grandes les portes au Christ.

 

Reportage : Catherine Meyer

Photographes : Pierre et Elisabeth Charzat, Bruno Fournier, Catherine Meyer