Jubilé de diamant pour Mgr Philippe Verrier à Chambord — Diocèse de Blois

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Jubilé de diamant pour Mgr Philippe Verrier à Chambord

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Le 29 juin 1959, en l’église de La Madeleine à Vendôme, le père Philippe Verrier était ordonné prêtre par Monseigneur Louis Robin, évêque de Blois. C’est à Chambord, dont il est le curé, qu’il a célébré le 60e anniversaire de son ordination entouré de nombreux amis et confrères, parmi lesquels deux anciens compagnons d’études à Angers ; un prêtre allemand venu de Cologne, qui a beaucoup agi pour la mémoire du père Victor Dillard et le père Jean Proust qui avait été ordonné sous-diacre lors de la même cérémonie d’ordination.

Mgr Jean-Pierre Batut, actuel évêque de Blois, qui présidait la messe célébrée en l’église Saint-Louis a rappelé: «  Nous faisons mémoire de cet événement mais aussi de la fécondité de ces existences vouées à Dieu ». Une messe animée par la chorale paroissiale et les Trompes de Chambord, à laquelle était présente Jacqueline Gourault, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, qui fut la collègue du père Verrier lorsqu’elle enseignait l’histoire au lycée Sainte-Marie Notre-Dame des Aydes. Au cours de son homélie, le jubilaire qui avait revêtu la chasuble de son ordination, a rendu grâce pour ses parents : « Comment puis-je rendre grâce pour mes parents ? Comme le dit si bien le père Christian de Chergé, prieur de Tibhirine, merci pour ce droit fil conducteur de l’Évangile que j’ai appris sur les genoux de ma mère, ma toute première église… Merci aussi pour la foi de mon père que j’avais devinée avant de la découvrir au quotidien dans ses carnets de captivité ». Il a également évoqué les prêtres qui ont accompagné ses « commencements », le chanoine Millet et les pères Chassaigne, Breton et Le Petitcorps.

Les participants se sont ensuite retrouvés dans le jardin du presbytère pour partager le verre de l’amitié, bienvenu en cette journée caniculaire. « Alors que fréquenter certaines personnes, c’est aller de catastrophe en catastrophe, fréquenter le père Verrier, c’est aller de fête en fête. Si j’osais, je dirais, cher père, que la fête vous colle à la peau. Toujours vous avez une occasion de rendre grâces et toujours, nous qui vous connaissons avons une occasion de vous entourer et de vous fêter. Et aussi de rendre grâce avec vous. Cette action de grâce peut être civile comme l’a été récemment la remise de la croix de la Légion d’honneur par madame la ministre Jacqueline Gourault. Elle peut être religieuse, comme c’est le cas aujourd’hui avec ce jubilé sacerdotal. Mais qu’elle soit civile ou religieuse, c’est bien le même père Verrier qui rend grâce, et nous avec lui. Ce qui nous montre, me semble-t-il, que l’unité d’une vie est tissée de multiples fils, et qu’il n’y a pas de cloison étanche entre le croyant, le prêtre, et l’homme au milieu des hommes, avec ses convictions et ses engagements humains », déclarait Mgr Batut avant d’offrir au jubilaire « une évocation de cathédrale et un livre de plus dans votre riche bibliothèque ». La collecte organisée permettra au père Verrier d’effectuer un voyage de son choix.

En réponse, le père Verrier a tenu à remercier chacun de sa présence et tout particulièrement les chevilles ouvrières de cette journée si particulière, regrettant vivement que la canicule ait empêché la venue de son frère aîné et de son épouse, ainsi que celle du père Claude Picard et de son second frère, pour raisons de santé.

Devant ce rassemblement amical et chaleureux, on ne pouvait qu’avoir à l’esprit ces paroles du père Robert Caillaud, citées dans son homélie par le père Verrier : « Tu vois, tous les matins, je me demande : qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour être aussi heureux, aussi entouré ? »

 

Marie-Annick PELLÉ

 

Retrouvez l'album photos de la journée

 

 

 

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