Malades et santé — Diocèse de Blois

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Malades et santé

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Chronique du 5 février 2021

Le 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, est connu pour être la journée mondiale du malade. Mais le dimanche qui précède, cette année le 7 février, est la journée de la santé ! Le rapprochement de ces deux journées – journée du malade et journée de la santé – pourrait sembler plaisant et prêter à sourire, mais il est très sérieux. Au centre du dimanche de la santé, il y a en effet le « monde de la santé », c’est-à-dire les structures et surtout les personnes qui prennent soin des malades. Même si en ce moment vous êtes bien portant, non loin de chez vous existent des lieux et des personnes qui vous accueilleront peut-être un jour pour vous soigner, et qui d’ores et déjà accueillent d’autres frères et sœurs qui ont été comme vous en bonne santé et qui sont maintenant malades.

Nous savons tous à quel point ces personnes, médecins et soignants en particulier, ont été sollicitées depuis un an, parfois bien au-delà de leurs forces, parfois même au point d’y laisser à leur tour leur santé. « La pandémie, écrit le Pape François dans son message pour la journée du malade, a mis en relief le dévouement et la générosité d’agents sanitaires, de volontaires, de travailleurs et de travailleuses, de prêtres, de religieux et de religieuses qui, avec professionnalisme, abnégation, sens de la responsabilité et amour du prochain, ont aidé, soigné, réconforté et servi beaucoup de malades et leurs familles. Une foule silencieuse d’hommes et de femmes qui ont choisi de regarder ces visages, en prenant en charge les blessures des patients qu’ils sentaient proches en vertu de leur appartenance commune à la famille humaine. »

Ces paroles du Pape nous rappellent une réalité profonde : la maladie nous met à part ; mais comme d’autres situations de précarité et de détresse, elle peut aussi paradoxalement nous rapprocher, et en ce sens nous faire grandir en humanité, que nous soyons du côté des malades ou de ceux qui les soignent et les visitent. En effet, là où le mal abonde, l’amour peut surabonder : « l’amour fraternel dans le Christ, écrit encore le Pape, engendre une communauté capable de guérison. » Et le ciment de cette communauté, c’est le Christ-Médecin, Lui qui n’est pas venu pour les bien-portants mais pour les malades et qui n’appelle pas les justes mais les pécheurs (cf. Matthieu 8, 12-13).

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